Interview Jérémy Stravius : « Je ne suis pas inquiet »

Lisez l’interview de la Fédération Française de Natation avec Jérémy Stravius à la veille des Championnats de France 50m. Recueilli par A.C. de la FFN.

De cette première journée du FFN Golden Tour-Camille Muffat à Amiens (28-30 avril), on retiendra le retour de l’enfant du pays à la compétition. En effet, c’est chez lui, dans sa piscine et devant son public que Jérémy Stravius a renoué avec la compétition après plusieurs mois d’interruption suite à une fracture du poignet contractée cet hiver. Premières impressions.

Que retiens-tu de cette reprise ?

Ça va car je n’ai nagé qu’un 50 m dos (vainqueur en 25’’48, ndlr) et un 50 m papillon (deuxième derrière Mehdi Metella en 24’’28, ndlr). Il n’y a pas grand-chose à retenir de cette reprise car je ne fais pas de dos ni de papillon à l’entraînement. Je ne nage que du crawl. Du coup, les chronos restent anecdotiques. Ils sont finalement très proches de ce que j’ai l’habitude de réaliser à cette période de l’année.

Et qu’en est-il de tes sensations ?

Le matin, pendant les séries, je me sentais enfoncé dans l’eau en fin de course. J’ai trouvé que je manquais aussi de puissance sur mes fins de mouvement. L’après-midi, en finale, j’ai essayé de réajuster le tir. Je n’ai pas forcément fait mieux, mais je me sentais plus à l’aise.

Auras-tu assez des trois semaines qui te séparent des championnats de France de Strasbourg (23-28 mai) pour retrouver toutes tes sensations ?

Ça va venir avec l’affûtage, du moins je l’espère (sourire)… Et puis, de toute façon, je n’ai pas vraiment le choix. Malgré tout, je ne suis pas inquiet. Les choses vont se mettre en place d’ici les championnats de France.

D’autant que tu seras attendu à Strasbourg : par le public, mais aussi par tes adversaires, qui auront à cœur de bousculer le leader que tu es devenu depuis qu’une partie des cadres a pris sa retraite.

J’ai déjà commencé à parler avec les nageurs qui seront susceptibles d’intégrer l’équipe de France cet été afin de nouer des contacts. Mais, honnêtement, ce statut de leader ne me met aucune pression particulière, surtout pas dans une année post-olympique. Ce n’est pas une saison à négliger, loin de là. Je suis un compétiteur. Je travaille tous les jours pour être sur le podium.

 

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